Bon, ça va mal.
Je suis arrivée à la fin des augmentations du corps dimanche soir.
Par acquis de conscience je recompte mes mailles pour voir si je tombe juste: pas bon. Je recompte, recompte et recompte encore: pas moyen de tomber bon. Je me dis il est tard, je vais me coucher.
Hier soir, je recommence. Je compte et recompte: pas bon. Bon alors il faut que je me rende à l'évidence j'ai du oublié des augmentations.
C'est toujours pareil, je tricote et en même temps, je fais autre chose du coup, je suis pas bien concentrée et je me plantes. Arggggg!!!!!!!!!!
Pourtant, j'avais fais un effort pour me déscotcher de l'ordi histoire d'être plus concentrer, mais avec les enfants, pas facile.
"Bon alors qu'est ce que je fais?" ,je demande à mon tendre à coté. Je suis bien embêtée, j'ai pas envie de défaire et en même temps, j'ai pas envie que mon poncho tombe mal, genre plus large derrière que devant.
Je prends mon courage à deux mains, une grande respiration et je tire l'aiguille de dans les mailles et commence à défaire. Mon mari me regardait les yeux écarquillés, dégoûté et compatissant pour moi.
Voilà, je me retrouve quasi au point de départ, avec quelques rangs de fait et une énorme pelote à traîner.
Maintenant, il faut trouver le courage de repartir du même élan.
"Il sera fini pour que tu le mettes cet hiver???"
"Mais oui, chéri, arrêtes de te moquer"